Le Diocèse de Coutances

L’histoire de Granville serait incomplète, si nous ne racontions l’Histoire de tous ces lieux qui l’entourent, et qui pour certains existaient bien avant sa naissance …

Les migrations de nos ancêtres avaient des raisons bien diverses, attraction par le  travail, mariage ou besoin de disparaitre de son lieu d’origine…

Depuis toujours ces migrations n’ont cessé de faire ou défaire la notoriété des villes et villages, restructurant le paysage par ses nouvelles activités et architectures ou le déstructurant par l’abandon ruinant ainsi hommes et bâtisses…

à noter le livre de:

Sylvette Gauchet & Jack Lecoq « Les Villages de la Baie de Granville au Mont-Saint-Michel »

Gens de mer, gens de terre, le long du littoral de la baie du Mont-Saint-Michel, le quotidien des habitants des villages s’est inscrit dans un même milieu partagé depuis des siècles. Les uns vivaient de la mer mais prenaient les chemins de terre pour vendre leurs récoltes. Ils y achetaient le bois et toutes les denrées dont ils avaient besoin. Les autres, aux grandes marées, quittaient leurs labours pour « gratter » le sable, la mer et les rochers à la recherche d’une bonne pêche. Au fil des saisons et des ans, les villages côtiers ont, petit à petit, trouvé leurs spécificités. Ici c’est l’élevage des moutons, là-bas celui des chevaux. Entre les deux, la pêche a installé ses lettres de noblesse. Plus loin, la place accordée aux vacanciers a orienté l’espace vers le tourisme. C’est cette histoire riche et méconnue que Sylvette Gauchet et Jack Lecoq nous content en images. Un voyage dans le temps, quand nos aïeux avaient 20 ans !

 

Pour relater l’histoire de tous ces lieux, nous nous sommes référés à ce qui régissait la vie de nos anciens: « leur église ».

Les églises du Diocèse de Coutances

Avant la Révolution, ce qui correspond aujourd’hui au département de la Manche était réparti sur trois diocèses :
Le Diocèse de Coutances (en latin : Dioecesis Constantiensis) :
Erigé  au Vᵉ siècle, c’est un des diocèses historiques de l’Église catholique de Normandie. Jusqu’en 1790 il couvrait le Cotentin.
Diocèse d’Avranches était une circonscription de l’Église catholique, il a existé jusqu’en 1790 où l’Assemblée Constituante le supprime ,  ses paroisses sont alors rattachées au diocèse de Coutances, dont il était séparé par la rivière du Thar. Il comprenait 180 paroisses et correspondait à l’ancien pays de l’Avranchin. image: des deux diocèses en 1661 
Diocèse  de Bayeux (Calvados) pour quelques communes.
Depuis 1801, le Diocèse de Coutances couvre le département de la Manche, incorporant aussi l’ancien diocèse d’Avranches. Depuis 1854, il s’appelle  » diocèse de Coutances et d’Avranches » sources : Wikimanche

il appartient à chacun d’entre nous d’enrichir l’Histoire...
Vous avez travaillé sur un ou plusieurs de ces lieux, n’hésitez pas à nous envoyer vos écrits et documents, nous sommes là pour diffuser vos connaissances, merci de votre participation.

contactez-nous par ce lien >>nous informer

BIBLIOGRAPHIE: Nous avons la chance de trouver une littérature riche sur notre patrimoine religieux… Pour ma part, pour chaque église que je visite j’achète ,livres et livrets, ou je prends, en échange d’obole, les leaflets mis à disposition du  public, sans oublier les anciennes éditions de l’Avranchin et du Pays de Granville, qui nous apportent tant de renseignements … Voici quelques références, concernant notre région, qui m’ont servi de support .
Livres :
« Dix Eglises de la Mer » patrimoine religieux des communes de Granville, Donville, Longueville, Yquelon, Bréville, Anctoville-sur-Boscq Imprimerie Granvillaise juillet 2002
« Saint-Nicolas-près-Granville » contribution à l’histoire d’une paroisse et d’une commune du XVème au XXème siècle ; presse universitaire de Caen imprimeur Condé-sur-Noireau septembre 2005
« Cathédrale Notre-Dame de Coutances » Ysabel Lefranc /Éric Pouhier Edition Ouest-France
« Saints guérisseur, Saints imaginaire, Dévotions populaire par Jean Seguin » 3ème édition librairie Guénégaud 75006 année 1978
« Avranchin monumental et Historique » volume 1 & 2 par Edouard Le Héricher imprimerie de E. Tostain 6 rue des Fossés Avranches
Leaflets :
« Eglise Notre-Dame de Granville » conception Hélène Lassau réalisation service communication Granville
Que d’églises dans ces Diocèses… et que de Saints à qui se vouer… mais ne vous y trompez pas, le Normand est taquin, ainsi trouverez-vous à Granville « Saint Boute-en-Train »…

Le 5 juillet 2019, l’association Arts sous les clochers (Aslc), présidée par Madame Heidrun AUMONT, avait initié un évènement consistant à un parcours d'art contemporain avec Arts sous les clochers (Aslc)
L’objectif de cette association était la mise en valeur des petites églises dans le Sud-Manche tout en promouvant la création artistique contemporaine. Six communes avaient  accueilli les visiteurs sur sept lieux :
Anctoville-sur-Boscq, église Saint-Martin, Florence VASSEUR « Frères humains »,
Champcey, église Notre-Dame, avec l’installation de Anne de MEYER « Le choix de Gilles »
Saint-Jean-des-Champs, églises St-Jean-Baptiste (à l’extérieur) et St-Léger (à l’intérieur) avec les installations de Xavier RIJS « L’arbre de vie » et « Prendre racine dans la lune »
Yquelon, église Saint-Pair, avec l’installation de Cornelia RÖSSLER « Traces de vie ».
Vous retrouverez les comptes-rendus de ces évènements passés en visitant les rubriques de chacune de ces villes citées.

A lire ou relire  le compte-rendu de Michel Normand  sur la conférence de organisée par la SAHM section de Granville le 11/10/2023- sur le thème «  les églises normandes de l’antiquité tardive à la fin du XIème siècle autour de Granville. » par Claude RAYON Retrouvez ici le lien vers la page

Que d'églises dans ces Diocèses, et que de Saints à qui se vouer... mais ne vous y trompez pas le Normand est taquin... Ainsi vous trouverez à Granville Saint Boute-en- Train .
Dans son chapitre (p11) "Saints Imaginaires" jean Seguin dit :« Avant de partir pour les "grand bancs" le marin Granvillais fêtait joyeusement ses "derniers jours à terre". Des bals publics étaient organisés au cours Jonville, dans la rue des Balcons ; on y chantait ce refrain:
« Mes chers amis,
La nuit les chats sont gris,
Jusqu’à demain
C’est la Saint boute-en-Train »

Sources : « En Basse Normandie et Haute Bretagne / Saints guérisseurs Saints imaginaires Dévotions populaires » Jean Seguin 3ème édition  (1978) Librairie Guénégaud 10 rue de L’Odéon 75006 Paris

Eglise Notre Dame

L’église Notre-Dame de Granville des origines au 17ème siècle.
Note archéologique et historique de Jean-Christian POUTIERS > Lire le PDF
Atelier structures de l’Eglise (Février 2020) animé par Jean-Christian POUTIERS >Lire le PDF

Eglise Saint Paul

 

Eglise Saint Nicolas

La chapelle  de Chausey

Son nom :
La chapelle Notre-Dame-des-Victoires
Construite vers 1848

La chapelle actuelle fut une paroisse jusqu’en 1950, son curé le Père Delaby André , un emblématique personnage, pêcheur, mécanicien, instituteur, secrétaire de mairie, médecin accoucheur…

illustration : site Eglises en Manche : lien vers site

A visiter pour :

Les vitraux : commandés en 1959 par l'abbé André Delaby, dernier curé de l'île à l’artiste vitrailliste Yves de Saint-Front (1928 – 2011) Fils du peintre de marine Durand de Saint-Front, plus connu sous le nom de Marin-Marie.

L’Autel : c’est l’ancien autel du couvent des cordeliers de Granville signé Gilles-Robert de la Croix daté moitié du 18ème siècle

Sources :

  • Brochure « dix églises de la mer, patrimoine religieux » par l’association les « Amis de l’église Saint Clair »
  • Extrait de :« Le Pays de Granville N°25 2ème série Janvier 1934 «  les îles Chausey » article signé E.BIBLIOPHILE 7 décembre 1933 »

"1543 > les Anglais détruisent le monastère, les moines se réfugient à Granville, chez Pigeon de la Noblerie en sa maison du Hérel, pendant trois ans.

1546 > Jacqueline D’Estouville et sa fille Adrienne, vicomtesse de Roncheville, achetèrent un terrain à Saint-Nicolas pour y loger les religieux de Chausey et fondèrent un couvent près de la route de Villedieu à environ deux kilomètres de la Haute-Ville ( actuellement lieudit le Couvent)"

Pour en savoir plus  sur la chapelle :
Le blog de Jean-Yves Cordier : lien vers site

Histoire de Chausey

illustration: carte postale photo Jean Puel

Chausey n'entrera dans l'histoire qu'après la création du duché de Normandie, c'est-à-dire après le traité de Saint-Clair-sur-Epte conclu en en 911 entre le roi des Francs Charles III (dit le simple) et Rollon le chef Viking; il autorise l'établissement des "Normand" en "Neustrie" à l'exception du Diocèse de Coutances et d'Avranches et à conditions que ces derniers s'engagent à protéger le Royaume de Charles III contre toute nouvelle invasion des « hommes du Nord ». Le nom de Chausey n’apparaîtra dans les chartes que vers 1022/1026. C’est, Richard II duc de Normandie (966-1026) qui en l’an 1008 choisit... Lire la suite ici

Jacqueline Le Paumier >> Notes de lecture de :« Le Pays de Granville » N°25 2ème série Janvier 1934 « les îles Chausey » article signé E.BIBLIOPHILE 7 décembre 1933)

Le rattachement des îles Chausey à Granville

le rattachement se fera le 20 vendémiaire an XI de la république, par un arrêté portant sur la réunion des iles de Chausey à la commune de Granville .

Il aura fallu plus de quatre siècles de vie agitée, d'antagonismes entre le Royaume de France et le Royaume d'Angleterre, d'affrontements et de constructions militaires, pour que Chausey retrouve le calme avec la paix d'Amiens en 1802. Sur demande du maire de Granville Le Tourneur, et après délibération des trois consuls, l'archipel est rattaché à la commune de Granville le 20 Vendémiaire, an XI de la République. Sans cet arrêté signé de Bonaparte, ce morceau de Normandie eût peut-être rejoint le patrimoine de la Normandie ducale.

LES CONSULS DE LA REPUBLIQUE, sur le rapport du ministre de l’intérieur ; le consul d’état entendu,

ARRETENT :

Art Ier : les iles de Chausey sont réunies à la commune de Granville , et seront administrées par la municipalité de cette ville, comme les autres parties de son territoire
II. le ministre des finances donnera des ordres à la régie du domaine, pour examiner les titres de concession de ceux qui jouissent en ce moment des dites iles, s’assurer s’ils sont rempli les formalités prescrites par les lois, et quels droits ils ont sur la récolte du varech et l’extraction des pierres
III  les ministres de l’intérieur et des finances sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera inséré au Bulletin des Lois.

Le premier Consul, signé BONAPARTE.
Par le premier Consul ; le secrétaire d’état, signé HUGUES B. MARET.  le ministre de l’intérieur, signé CHAPTAL

Pour en savoir plus:

Bibliographie :
• Le Pays de Granville N°25 (2ème série Janvier 1934) « les îles Chausey » article signé E.BIBLIOPHILE 7décembre 1933
• Études Normandes, (livraison 21, n°74, 4e trim 1956.) « Le dernier archipel normand : les Iles Chausey. » Charles-de-la Morandière lien vers site
• Livre "Un archipel normand, les îles Chausey et leur histoire"... Auteur du texte : Vicomte de Gibon Paul (1863-1929)/ vice-président de la société d’étude « le Pays de Granville »/ IMPRIMERIE Notre Dame Coutances 1918" lien vers site
• "LES ILES CHAUSEY De la préhistoire au 20ème siècle, l'histoire de l'archipel."  Par le Comte de Gibon. Réédition 30,00 € éditions l’ancre de marine lien vers site
• "Dix églises de la mer patrimoine religieux" réalisation de la brochure par l’association « les Amis de l’église Saint Clair » (juillet 2002 imprimerie Granvillaise)
• Les îles Chausey fascicule extrait de la revue trimestrielle  "Penn ar Bed", vol11,mars 1977
• Chausey, sa faune et sa flore Edouard Marie dit « Naour » éditeur Edouard Marie 22 rue Lecampion Granville
• Louis Renault et Chausey ; auteur : Jean-Michel Thévenin 2013 ; éditions Aquarelles 38 rue du Belle Saint-Lô

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La Lucerne-d ‘Outremer

Souvent dénommée « La luzerne » dans certains registres de baptêmes elle est bien dénommée Lucerne sur les cartes anciennes de Cassini. Cette  verdoyante commune est située au sud du Thar, petit fleuve côtier qui se dirige vers Saint-Pair-sur-Mer pour se jeter dans la mer. Le Thar était l’ancienne frontière des diocèses de Coutances et d’Avranches, la paroisse appartenait à l’Avranchin

En 1327, le principal seigneur de la Lucerne était Jean Tesson, fils de d’Olivier tesson, chevalier, seigneur du Grippon.
En 1418 le roi d’Angleterre ôta la seigneurie du Grippon à Raoul tesson
lien pour en savoir plus

En 1847  dans son livre « l’Avranchin monumental et historique », vol. 2, éd. Tostain, Avranches, 1847, pp. 66-68.) Édouard Le Héricher nous présente la commune et son église:

«Nous arrivâmes au monastère. C'est un séjour plein de charmes. Il est situé dans le vallon paisible du Thar, au milieu d'une enceinte de bois et de collines. » (M. Gally Knight).

L'église Notre-Dame de La Lucerne-d ‘Outremer « L'église de la Luzerne n'a ni transepts ni portail occidental. C'est un édifice fait à quatre époques. » « L'église romane est attestée par les reliefs, cordons, contreforts, porche et par un pan de maçonnerie vers le bas de la nef. On remarque la large saillie dans laquelle s'ouvrait au midi une porte romane, faite à une époque où très souvent l'ouverture latérale était la seule entrée. On dirait que ce porche a été détruit par un incendie, dont ses restes portent encore les traces. » « Au XIIIe ou XIVe siècle se rapportent des membres assez élégants, une porte septentrionale, aujourd'hui bouchée et enfoncée dans le sol, les deux fenêtres de l'orient, unique spécimen, dans l'arrondissement, d'une double baie dans le mur droit du chœur. L'élégance de ces parties semble se ressentir du voisinage de l'abbaye. » « Au XVe siècle appartiennent le grand arc central et une jolie piscine. » « La tour, qui est presque détachée du flanc du chœur, et dont la base est ancienne, deux chaires, dont une de l'abbé de la Luzerne, avec ses deux crosses fleuries aux côtés, portant un entablement, et son accoudoir posé sur deux têtes d'aigles, deux confessionnaux au fronton ouvert, une dalle tombale dont l'écusson a été gratté, le Christ du Jubé, qui porte la date de 1037, qu'il faut sans doute modifier en 1637, telles sont les parties qui appartiennent à la quatrième époque, c'est-à-dire aux XVIIe et XVIIIe siècle. »

          le maître-autel>>>

« Il y a dans le cimetière deux tables de marbre posées sur quatre bases de granit : ce vide sous la table a quelque chose de pénible à voir : ces  tombes n'abritent pas leurs morts. Elles portent le nom de deux Carbonnel de Canisy, l'une d'Emmanuel, écuyer de l'empereur Napoléon, l'autre de Claude, maréchal-de-camp. Celle-ci offre cette inscription : "Filii et Filia optimo patri pax, honos et gloria." Le cimetière renferme encore une croix d'un fût monolithique de plus de cinq mètres, et un de ces ifs antiques et énormes", qui survivent à ces constructions romanes dont ils furent les contemporains, également beaux pour le naturaliste et l'antiquaire : « On aimait à voir le gros if qui ne végétait plus que par son écorce , les pommiers du presbytère, le haut gazon, les peupliers, l'ormeau des morts et les buis et les petites croix de consolation et de grace. Au milieu des paisibles monuments, le temple villageois élevait sa tour surmontée de l'emblème rustique de la vigilance. »

En 2015, "des vestiges furent mis au jour lors de travaux de drainage alentour laissant penser que la construction de l'église sur la roche pourrait être antérieure à celle de l'abbaye de la Lucerne et remonterait à 1170" article 2015 Ouest-France>lien vers la page

« En 1765, la Luzerne, de la sergenterie de Heraut , comptait 206 feux. »

Les châteaux « Les La Paluelle de la Luzerne ont fourni un casuiste (Théologien qui s'applique à résoudre les cas de conscience.) et un jurisconsulte (Juriste qui donne des avis sur des questions de droit.) distingués, André de La Paluelle , curé de Clinchamp, seigneur de la Luzerne, qui publia, en 1710, à Caen, sa Résolution des Cas de Conscience , et un autre de La Paluelle , seigneur de la Luzerne, syndic du diocèse de Coutances, qui dédia un Traité des Bénéfices à l'évêque Leoménie de Brienne . Le dernier La Paluelle de Saint-James* ne laissa qu'une fille qui épousa en 1687 Gaspar de Carbonnel de Canisy. Les divers fiefs des La Paluelle passèrent à cette famille, et c'est un de ses membres qui possède aujourd'hui le château de la Luzerne, édifice moderne, auquel ses deux tours rondes donnent cependant une physionomie ancienne , et qui a succédé à deux autres châteaux » E. Le Héricher

En 1789, le seigneur principal était Carbonnel de Canisy, dont la descendance a possédé le château jusqu'au début du XXIe siècle et possède encore une partie du bois.

Léonor Claude de Carbonnel de Canisy (1732 1811), maréchal des camps et des armées du roi, seigneur de la Lucerne et de Guéhébert.

Louis Emmanuel de Carbonnel de Canisy (1768 1834), donataire de Hanovre en 1810, écuyer de l'empereur Napoléon, premier écuyer du roi de Rome, il fit construire le Château.

Marquis François René Hervé de Carbonnel de Canisy (1754-1824), marié à Anne Charlotte de Loménie de Brienne, dame de compagnie de Madame Élizabeth, sœur du roi Louis XVI, guillotiné avec elle en 179435. Henri de Carbonnel de Canisy (1838-1899), officier de cavalerie, conseiller général du canton de La Haye-Pesnel

Le nom propre de cette commune serait emprunté au nom de l'abbaye des Prémontrés , connue comme abbaye de La Lucerne (d'Outremer), ou comme abbaye Très-Sainte-Trinité de La Lucerne (d'Outremer) . "Le nom de la localité est attesté sous les formes Lucerna en 1145, La Luserne, La Liserne, La Luiserne, La Luyserne, La Luzerne et La Lucerne en 1282, La vieille Luzerne en 1314, La Lucerne-d ‘Outremer au XVIIIe siècle ( selon Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1361. ) lien pour en savoir plus

L’abbaye de la Lucerne: Classée au titre des Monuments historiques en 1928 « un exemple unique d’une architecture prémontrée médiévale normande, une renaissance architecturale et spirituelle dans un écrin de verdure » ; elle présente trois périodes de restaurations. Construite dans la seconde moitié du XIIe siècle, l’abbaye fut restaurée au XVème et au XVIIème siècle. Pour en savoir plus  https://www.abbaye-lucerne.fr/

carte postale d’après photo : Jean Puel

photographe né à Granville le 10/10/1862

Décédé le 11/03/1928 à Granville

Son histoire >  d’après un texte de Jean-Christian Poutiers

"L'Abbaye de la Lucerne, dans la Manche, a été fondée par l’Ordre de Prémontré. Cet Ordre  canonial, dit des Chanoines Blancs, se compose non pas de moines mais de chanoines réguliers. Les moines sont des laïcs,  alors que les chanoines sont des prêtres" Lire la suite ici

« Les opinions ou interprétations exprimées ainsi que les faits rapportés par les auteurs d’articles, éphémérides et autres textes publiés sur le site de la Société ou sur ceux de ses sections n’engagent qu’eux mêmes. Tout litige, toute contestation doit donc être traité directement avec les auteurs. »