les personnages célèbres

Des marins, des peintres, des écrivains, des politiciens, des ecclésiastiques, des….
Ils ne sont peut-être pas tous nés à Granville…
Mais ils ont tous gravé leur histoire dans l’Histoire de Granville…

<< Étienne François Letourneur 1751/1817                             François Léonor Couraye du Parc 1746/1818 >>

Vous connaissez l’histoire de certaines célébrités…
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Il appartient à tous de servir l’Histoire…

Généalogie de la Maison de Lorraine AUTEUR >> Jean-Christian POUTIERS
Jean de LORRAINE , Capitaine de Granville, et la succession du Duché de Lorraine

La guerre de succession de Lorraine crée une ambiance délétère au sein du parti de Charles VII, opposant les LORRAINE-VAUDÉMONT - dont le Capitaine de Granville Jean de LORRAINE – aux LORRAINE-ANJOU menés par le ‘’Bon Roi René’’, Roi de Naples et de Jérusalem, Duc d’Anjou, Comte de Provence … beau-frère du Roi de France et beau-père du Roi d’Angleterre. lire la suite ici

25 septembre 1396 : Gilles GUITON ,
Chevalier de Rhodes, est blessé à la bataille de Nikopol.

AUTEUR : Jean-Christian POUTIERS

Les impossibles amours d’une jeune Bulgare et d’un Chevalier-profès dans une Europe orientale déchirée par les schismes et les guerres civiles, alors que s’impose la puissance Ottomane.

Lire la suite ici  >> Gilles Guiton 1ere partie>> Gilles Guiton 2eme partie

 

Michel JOUENNE , Chanoine augustin et janséniste
juillet 1735 : les tribulations granvillaises d’un Ermite de l’Abbaye de Montmorel
AUTEUR : Jean-Christian POUTIERS

L’Abbaye Notre-Dame de Montmorel est fondée au milieu du 12ème siècle à Poilley (ancien diocèse d’Avranches) et appartient à l'Ordre des Chanoines Réguliers de Saint-Augustin, ou Ermites de Saint-Augustin. Ces religieux sont familièrement appelés Chanoines noirs, par opposition aux Chanoines blancs de l’Ordre des Chanoines de Prémontré (Abbayes de La Lucerne et de Blanchelande dans la Manche). Ces prêtres vivent en communauté, d’une façon assez austère, en suivant la Règle de saint Augustin, et ont pour ministère les offices, l’étude et la desserte de paroisses. L'Abbaye Notre-Dame de Montmorel, logis abbatial et mur de la salle capitulaire. Le temporel est constitué par les libéralités des SUBLIGNY et DU HOMME, familles du Pays de Granville qui se disputent pendant plusieurs siècles le titre honorifique de fondateur laïque de l’Abbaye. Malgré un éloignement relatif, l’Abbaye de Montmore la des liens privilégiés avec Granville. Les DU HOMME sont Seigneurs et Patrons de Granville pour partie et ont donné à l’Abbaye de Montmorel plusieurs Chanoines dont l’Abbé Guillaume DU HOMME (1406 - †1441) ou André DU HOMME qui résigne ses Lire la suite ici

31 janvier 1783 : naissance de l’Amiral Hugon Gaud-Amable HUGON (1783-1862)
AUTEUR : Jean-Christian POUTIERS
UNE PUISSANTE FAMILLE GRANVILLAISE

La famille HUGON est attestée à Granville depuis au moins le règne de Henri IV et compte plusieurs branches qui se différencient, même au sein d’une fratrie, par un nom de sieurie, réel ou de fantaisie :

HUGON DE LA COCQUERIE,
HUGON DE LA NOË,
HUGON DE LA COUR,
HUGON DE GRANDJARDIN,
HUGON DE HAUTE-HOULE,
HUGON DE HAUTMESNIL,
HUGON DE LA TOUR,
HUGON DU PUY,
HUGON DU PRE,
HUGON DES DEMAINES …

On trouve, à la mode granvillaise, de nombreuses variantes et diverses graphies comme

HAUTMESNIL-HUGON,
DUPUITS-HUGON,
HUGON-DESDEMAINES,
DESDEMAINES-HUGON, etc.

Tous ces HUGON granvillais, à la limite (parfois trouble) entre noblesse et bourgeoisie, portent les mêmes armes d'azur à deux lions d'or. A la fin du règne de Louis XIV, faute de s’être fait régulièrement enregistrer, les HUGON doivent s’acquitter d’une amende et reçoivent des armes octroyées d'office, enregistrées à l’Armorial Général en 1703. Ces nouvelles armes, un parti cousu à la chausse-trappe et à la fasce ouvrée, ne seront jamais portées mais figurent dans les registres officiels .Lire la suite ici

9 septembre 1792 : l’Abbé D UFRESNE embarque pour l’exil.
L’errance d’un prêtre à travers les bouleversements politiques et religieux de la Révolution et de l’Empire.
AUTEUR : Jean-Christian POUTIERS
LA CONSTITUTION CIVILE DU CLERGE ET LES PRÊTRES DE GRANVILLE

Durant la Révolution Française, la Constitution Civile du clergé est instituée par le Décret de l’Assemblée Constituante du 12 juillet 1790, promulgué par le Roi Louis XVI le 20 août de la même année. Ce texte a pour but de finaliser la suppression de l’Ordre du Clergé, déjà privé de ses privilèges, afin d’homogénéiser la nation. Un serment de fidélité est exigé des prêtres, et ceux qui refusent ce serment sont qualifiés de réfractaires et perdent leurs charges, cures et bénéfices. Peu après, considérés comme ennemis du Peuple, ils sont contraints à la déportation par la Loi du 26 août 1792. Nombreux sont les prêtres normands et bretons qui s'embarquent au port de Granville pour gagner l'île de Jersey. Jean GARRAN, Jean LAMORT, Julien PHILIPPE et Nicolas SAILLARD sont les quatre patrons granvillais agréés pour effectuer ces transferts sur leur bateau. Lire la suite ici

A la rencontre de Victor jean Chesnais; Un Granvillais venu d’ailleurs…
Texte de Jacqueline Le Paumier  en construction

Victor Jean Chesnais, le compositeur de la chanson « La granvillaise » était en fait né à Avranches.
Le 20 /08/1835 , son acte de naissance nous apprend que :
Il était le fils  d’un voiturier aubergiste , mais que voiturait-il ?
<  Définition selon le  Dictionnaire de l’Académie française, 6e édition (1835) lien vers > dictionnaire
Son père était absent le jour de sa naissance.
Sa mère était aubergiste propriétaire Rue de la Constitution à Avranches
Quel chemin le mena à venir pousser la chansonnette à Granville ?

Victor Jean Chesnais, semble être arrivé à Granville vers 1864, date de son mariage, il était avocat à Coutances>>>lire la suite Ici
Pour ma part, lorsque je pars à la rencontre d’un personnage quel qu’il soit, je mène l’enquête.
J’aime toujours faire un  petit tour sur la généalogie familiale, ces généalogies nous apportent souvent des indices , exemple : les mariages entre cousins nous laissent présupposé sur le patrimoine à préserver, les naissances et décès rapprochés sur  le niveau social avec la possibilité d’emploi de nourrices ou la connaissance sur les principes de l’allaitement et de l’importance de l’espace-temps sur la reproduction pour la préservation de la vie du nourrisson, mais aussi sur le niveau d’éducation par les signatures plus ou moins élaborées sur les actes. Tous ces éléments de recherche permettant de comprendre ce qui l’a construit…
La généalogie de Victor Chesnais  offre aussi un intérêt dans l’histoire de la région. Elle permet de découvrir toute une économie dans la région , par un système d’alliances matrimoniales bien organisé… des lieux de mariages , des métiers en lien… qui nous font découvrir le cheminement du voiturier… ce qui m’amène à la question : La route Beauchêne / Avranches n’était-elle pas un tracé de route pour le pèlerinage vers le Mont Saint Michel ?
Si cela vous intéresse aussi > lire ici le PDF La généalogie de Victor Chesnais

Mais, comme vous le lirez,  Victor ne s’est pas que contenté d’écrire des  chansonnettes…
Le contexte politique de l’époque et le plaisir de l’écriture mène parfois vers d’autres chemins…
Victor se voulait-il attaquant ou défenseur ?
La réécriture de l’Histoire, ne pourrait-elle aussi passer par la lecture des procès jugés ?
Serait-ce là les pièces du délit : «  Le Granvillais, « petit journal rouge [...] rédigé (quand il est rédigé) par des exilés, des communards de Jersey », d’après Le Figaro du 26 juin 1873. »
Qui était cet exilé, signataire E. Alavoine ?
Eugène Guillaume Alavoine, un révolutionnaire parisien exilé à Londres puis à Jersey « Étudiant en médecine à Paris lors du coup d’État du 2 décembre 1851, il est l’auteur d’une proclamation qui, le 24 juillet 1853, appelait la jeunesse des Écoles à « relever le drapeau, momentanément abattu, de la République sociale et universelle », et était publiée au nom de la Commune Révolutionnaire…. D’après la Gazette des Tribunaux du 17 janvier 1854, le tribunal correctionnel le condamna, par défaut, à trois ans de prison et 500 F d’amende (pour publication d’un pamphlet contre le Second Empire intitulé : L’Empire, la famine et la honte, signée Vallière, Colfavru, Alavoine, délégués de la Commune Révolutionnaire à Jersey) . Alavoine n’avait pas attendu la tenue du procès pour s’exiler. Il se réfugia à Jersey où il s’y retrouva avec nombre de proscrits dont Victor Hugo … » « libéré de ses fonctions de vice-consul par le gouvernement Thiers, Alavoine avait constitué, en juin 1872, la Société des républicains socialistes réfugiés à Jersey, comprenant pour l’essentiel d’anciens communards : Bellanger, Charles Bénézit, le général Jules Bergeret, Eugène Châtelain, Cotard, E. Fourny, Jules Lacolley, Henri Maret, Marcel Péan, Gesner Rafina... » La suite à lire ici , avec les publications du journal « Le Granvillais » pour juger par vous-mêmePDF les articles de Mr Alavoine 
Le cas de Victor Chesnais,  ne nous démontrerait-il pas que la liberté d’expression, fut toujours soumise à la limitation de la pensée par la censure du pouvoir politique proclamé ?

 

25 décembre 1886 : naissance du Docteur Raymond Poutiers
AUTEUR : Jean-Christian POUTIERS
Un jeune chimiste plein d’avenir

Raymond POUTIERS est né le 25 décembre 1886 à Angers où son père Aristide POUTIERS est professeur de stéréotomie à l’Ecole des Arts. Aristide POUTIERS a laissé plusieurs ouvrages professionnels, souvent réédités, dont un Manuel de Menuiserie Pratique qui est toujours en usage chez les Compagnons du Devoir. La maison d’Aristide Poutiers à Angers .
Aristide POUTIERS et son épouse Julie LEROUX (1855-1932) ont eu cinq enfants, tous nés à Lire la suite ici

3 novembre 2007 : Mort du Professeur Henri VAN EFFENTERRE.
Un archéologue amoureux de la Normandie.

AUTEUR : Jean-Christian POUTIERS
SCOUT UN JOUR, SCOUT TOUJOURS !

Dès l’âge de douze ans, en 1924, Henri VAN EFFENTERRE rejoint les Scouts de France dont le mouvement, encore bien jeune, a été fondé par le Père Jacques SAVIN quatre ans plus tôt. Tour à tour éclaireur puis chef de patrouille, Henri VAN EFFENTERRE s’investit fortement dans le scoutisme. Il est, notamment l’un des fondateurs de la Route au sein de laquelle les scouts aînés, les routiers, peuvent continuer à vivre l’idéal du scoutisme en partageant leur expérience avec leurs cadets. Tout en assumant des responsabilités de plus en plus importantes dans le scoutisme, Henri VAN EFFENTERRE mène avec succès des études secondaires au Lycée Hoche de Versailles et au Lycée Condorcet (hypokhâgne et khâgne), puis il intègre l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm et est reçu au concours d’Agrégation de Lettres.

Le jeune professeur épouse en 1939 Micheline COCHARD (1915-2012), archéologue et numismate rencontrée à l’Ecole Française d’Athènes. Les deux jeunes gens partagent la même passion pour la Grèce Antique, et Micheline VAN EFFENTERRE, tout en poursuivant ses propres recherches, accompagne son mari dans ses expéditions crétoises et co-signe avec lui plusieurs publications Lire la suite ici

Le 21 décembre 1923, la disparition du ‘’Dixmude’’,
AUTEUR : Jean-Christian POUTIERS

Petit garçon, il m’arrivait d’accompagner ma grand-mère qui rendait visite à l’une de ses amies de jeunesse, madame Yvon, qui demeurait dans un ancien hôtel d’armateur, rue du Commandant Yvon. Pendant que ces dames prenaient le thé, je jouais avec un petit canon d’ivoire que madame Yvon m’a donné pour me récompenser d’avoir été si sage. Soixante-cinq ans plus tard, j’ai toujours ce petit canon, et il m’est cher.
Attentif aux conversations de famille, je savais que cette charmante vieille dame, qui portait chez elle un petit bonnet de dentelle, était la veuve du Commandant Yvon, et le destin tragique du ‘’Dixmude’’ me semblait bien mystérieux. Je pensais qu’il s’agissait du naufrage d’un navire et de son capitaine granvillais. Bien des années plus tard, ces bribes d’Histoire se sont imbriquées pour former un puzzle cohérent qui dévoilait une démesure technologique que Jules Verne n’aurait pas reniée Lire la suite ici

Conseils pour vos recherches personnelles :
Lorsque vous faites vos recherches en généalogie et que vous puisez dans les sources des sites spécialisés ( Geneanet, FamilySearch…) vérifiez la concordance des dates (parfois un enfant est né avant son père ou sa mère) , vérifiez par vous-même  les actes en ligne (archives départementales en ligne) beaucoup d’indices se trouvent aussi dans ces actes… Les fratries sont aussi sources de renseignements, cependant attention à la tradition des prénoms répétés dans les générations et dans les fratries, elles  peuvent-être aussi sources d’erreur…attention aussi aux mariages entre cousins (assez fréquent chez les gens de biens), parfois sur la même époque vous trouverez les mêmes alliances dans les familles d’où l’importance de vérifier l’acte pour connaitre les prénoms et les ascendants .
Les recensements, les situent et donnent des indications sur : les lieux et niveaux de vie et souvent le détail sur la profession, le voisinage influent qui aurait pu inspirer un parcours.
Les journaux anciens nous livrent les peines et joies de nos anciens, les conflits, les ventes de bien, les publicités sur les journaux ont aussi leur importance .
Pour information : Normannia n’est plus,  vous trouverez toues nos copies , des numérisations des journaux anciens inclues dans les PDF sur le site des archives de la manche. Lien ici>> archives de la manche