Les conférences

" Langue normande et langue anglaise : la victoire du patois normand "
Cette conférence sera présentée par Yann L'HOSTIS, originaire du Finistère, professeur
certifié d'anglais après des études à Brest, nommé pour son premier poste à Coutances en 1973.
Yann L'Hostis découvre très vite le patois, s'y intéresse, en voit toute la richesse et se rend compte que ce n'est pas un patois. Il décide d'en montrer l'intérêt.
10 000 mots anglais (voire davantage) proviendraient du Normand...jusqu'à se propager en Amérique...en Australie et Nouvelle Zélande !Yann L'Hostis illustre ses propos par de nombreux exemples.
Comment se fait-il que tant de mots normands se soient "retrouvés" en anglais ? C'est un phénomène exceptionnel et la réponse est passionnante.

Le 5 février se tiendra l’ASSEMBLEE GENERALE de notre section, à 17 heures, salle
Santorin à l'Agora, suivie du verre de l'amitié.
Si vous avez envie de participer à la vie de la Société et devenir membre du conseil
d'administration, vous pouvez dès maintenant faire acte de candidature ou vous renseigner auprès
de la présidente Dominique Ravenel (06 69 56 48 39 ou dominiqueravenel@gmail.com).

La toile peinte de Hambye… Un art populaire bas-normand au XIXe. siècle

Lors de la conférence, Jean-François Seguin en retracera l’histoire ainsi que celle de ces artistes méconnus…

Jean-François Seguin a répertorié 93 toiles de Hambye.

un motif de sa collection>>

Il détaillera l’histoire de cet art populaire qui n’aura duré que 55 ans.

De 1820 à 1875, la production de ce décor de toiles peintes a été assurée par des artisans peintres du canton de Gavray (Manche).

Au XIXe siècle, le lit alcôve est répandu dans les foyers de Basse-Normandie.
« Il permet une certaine intimité du couple dans la seule pièce de vie de la famille ». L’intimité et la chaleur étaient préservées par des draps mais en 1820, l’idée de créer un décor est venue de François Aimé Jourdan, artisan peintre  à Hambye. En famille, il va réemployer des toiles de lin, les assembler pour peindre des parures, « un ciel de lit, un dossier, un fond de lit et deux festons », précise Jean-François Seguin. Réalisés avec une peinture à la colle à chaud, quasi indestructible, les motifs uniquement floraux orneront une toile préalablement peinte en rouge ou noir. « On a dénombré huit couleurs différentes, dont six toxiques. » Offerte pour le mariage du couple, cette parure de lit composait un décor coloré fait de motifs, issus pour certains de l’art populaire bas-normand et pour d’autres de l’inventivité des peintres, réalisés de manière naïve et très soignée. L’usage du lit alcôve devenant de plus en plus rare, la famille Jourdan arrêtera sa production de toiles en 1875.

Qui étaient ces gens ?
Comment en ont-ils vécu ?
Ces réponses seront apportées par Jean-François Seguin.